J’ai eu l’audace de défendre Mila et de dénoncer le silence des associations LGBT lorsqu’elle a été menacée de mort. J’ai interrogé leur utilité et leurs motivations. Je suis mise en examen. Mon communiqué à lire ci-contre
Grande soirée des Voeux du Mouvement Conservateur au Plessis Robinson. Entourée du sénateur Philippe Pemezec, de Nicolas Bay, Eric Zemmour et de nombreux cadres chez tous nos alliés de Reconquête, de VIA et du CNIP, j'ai redit notre attachement à l'écologie conservatrice.
Laurence Trochu, Présidente du Mouvement Conservateur , Jean-Frédéric Poisson, Président de VIA | la voie du peuple, et Bruno North, Président du Centre National des Indépendants et Paysans appellent les dirigeants européens à ramener la paix en Europe, alors que la guerre en Ukraine ne sert guère que les intérêts américains.
Lire la tribune sur Valeurs Actuelles Faut-il légaliser l’euthanasie en France ? Pour Laurence Trochu, la présidente du Mouvement conservateur, ce mot recouvre une réalité insupportable et nous évite de regarder la mort en face. Tribune libre.![]() « Je n’aime pas le mot d’euthanasie », a déclaré Emmanuel Macron. Une manière de dire qu’après tout, qu’importe le flacon, c’est l’ivresse qu’il veut pouvoir graver dans le marbre de son quinquennat – ou devrions-nous dire, l’étourdissement irréversible. Car, à vrai dire, même au pays des héros de Molière, où les Purgon et Diafoirus n’avaient pas la prétention d’achever à heure dite le Malade à eux confié, les coquetteries littéraires du Président nous passent assez loin au-dessus du claque-merde. En revanche, nous commençons à être nombreux à nous demander ce qu’écrira dans son agenda celui ou celle qui demain emmènera sa grand-mère à l’injection finale : un pudique « RDV hosto » ? un factuel « mort de Mamie à 10h20 » ? un technique « piqûre létale de Jacqueline chambre 34 » ? un poétique « rappel à Dieu » (aux bons soins du facteur) ? Eh oui, la réalité est dure à formuler et à s’avouer pour ceux qui prônent un joli « droit à mourir dans la dignité ». Cette réalité est tout autre : il s’agit de provoquer la mort, c’est-à-dire de tuer, et pas n’importe qui, mais précisément ma grand-mère. Celle qui me berçait au son des comptines du pays quand j’avais deux ans, qui me racontait « les contes et légendes des contrées disparues » et celle qui m’a prêté sa voiture le jour où j’ai eu le permis. Ou parfois, celle avec laquelle on n’a plus échangé depuis sa séparation d’avec grand-père, mais à qui je dois quand même d’être là aujourd’hui. On va piquer Mamie, mais qui est ce « on » indéterminé ? Parce que créer un droit à mourir, c’est nécessairement créer un devoir de tuer : il faudra désigner un homme de main pour la basse besogne, avec blouse blanche ou sans. On mettra une musique joyeuse, pour les plus optimistes le « I will survive » de Gloria Gaynor et pour les autres un supersonique « Don’t stop me now » de Queen. On allumera une bougie parfumée rappelant l’odeur du pain d’épice de Mamie. Mais tout ça, c’est facile et ça ne dit pas qui tendra le verre de ciguë ou qui injectera le barbiturique dans la perfusion. C’est le jeu du mistigri qui faisait beaucoup rire Mamie, mais cette fois, c’est pour de vrai. Les médecins ne se voient pas en James Bond. Ce n’est pas un permis de tuer qu’Hippocrate leur a laissé mais un serment : « Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément ». C’est clair : soulager, mais pas tuer, « que je sois déshonoré et méprisé si j’y manque ». Forcément, ça pose problème. Ce n’est sans doute pas un hasard si l’Ordre des médecins a déclaré le 15 septembre, par la voix de son Président, n’être « pas favorable à l’euthanasie » et demandé, si la loi s’engouffrait dans cette voie, une clause de conscience pour les médecins. Sa fille Adèle alors ? Ou son mari, c’est moins proche, une belle-mère. Mon père, non, c’est sa mère quand même, elle lui a donné la vie. Je déteste vraiment le mistigri. Et puis, après tout, c’est le choix de Mamie. Alors ? alors un marché va se créer, lucratif – car suffisamment onéreux pour que la dignité se paie au prix qu’elle vaut bien : celui des assurances all-inclusive souscrites pour partir l’esprit tranquille pour le dernier voyage. Pour la prestation Platine, vous aurez tout : la clinique privée spécialisée, le disque et le parfum (quand ce n’est pas la navette « Sarco », déjà commercialisée par Exit International en Suisse), et le binôme de professionnels qui mettra fin à vos jours en double aveugle aléatoire, de manière à ce que nul ne se sente coupable au moment où tous se recueillent, l’air tartuffe. D’ailleurs, le projet de loi proposé par l’ADMD prévoit une nouvelle présomption de « mort naturelle » qui « résulte de la mise en œuvre d’une aide active à mourir », étrange aveu qui revient à créer une nouvelle clause d’irresponsabilité pénale pour le fait de donner la mort. Voilà qui laisse un vaste champ aux auteurs de romans policiers. Mais si Mamie n’était pas assurée chez Interstellaire Goodbye, et que l’on n’a pas le premier sou vaillant ? Eh bien, après tout, en attendant que le suicide soit remboursé par la Sécu, Mamie peut aussi faire ça toute seule. Depuis le temps, elle doit bien sentir qu’elle nous coûte. Elle si gentille, si discrète. Il suffit qu’on lui dise la veille qu’on l’aime très fort, on mettra la pilule sur la table de nuit. La mort, les morts qu’on ne veut pas voir, pas sentir, pas entendre. La mort aseptisée et solitaire. La mort déshumanisée. Les mots s’envolent, les faits restent les faits : je n’aime pas la réalité de l’euthanasie. Lire la tribune sur le site de Causeur : https://www.causeur.fr/on-va-piquer-mamie-euthanasie-macron-mort-fin-de-vie-248869 ![]() Tribune cosignée par Laurence Trochu, présidente du Mouvement conservateur et Sébastien Meurant, sénateur conservateur du Val d’Oise. « La France et son blanc manteau d’éoliennes » : est-ce l’avenir radieux que planifie le gouvernement ? Pendant qu’Olivier Véran prépare les Français aux coupures d’électricité, résultat d’une politique de sous-priorisation du nucléaire menée pendant deux quinquennats, c’est en se conformant aux injonctions du Parlement européen, qui a voté l’augmentation à 45% de la part des énergies renouvelables dans la consommation globale d’énergie de l’UE d’ici à 2030, que le gouvernement a déposé un projet de loi « pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables ». Comprenez : toujours plus de ces fermes solaires et de ces gigantesques rotors qui dominent de toute leur masse métallique nos champs, nos villages, et, désormais, obstruent l’horizon de nos côtes. Inquiet de l’impasse idéologique, dilapidatrice et surtout anti-naturelle dans laquelle les gouvernements depuis 2012 ont précipité la politique énergétique de la France, le Mouvement Conservateur rappelle ce que devrait être une écologie réaliste. Comment en est-on arrivé là ? « Ce n’est qu’en essayant continuellement que l’on finit par réussir… » affirme la célèbre logique shadok. Toujours plus ! Toujours plus de pâles d’éoliennes vibrionnantes, et surtout toujours plus « d’acceptabilité locale » selon les termes du projet de loi : quand ça ne marche pas, c’est qu’il en faut plus, en battant en brèche les résistances provenant de l’instinct de conservation des terroirs. En témoigne l’intitulé du portefeuille du ministre Christophe Béchu, chargé de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. On aura rarement réuni deux impératifs aussi contradictoires sur l’étiquette d’un maroquin. Les auteurs de la loi partent du constat que le droit français protège mieux l’écrin naturel français que celui de ses voisins européens contre les atteintes portées à l’environnement et à ses paysages. Ils cherchent donc les voies et moyens d’accélérer la réalisation des parcs et fermes d’énergies intermittentes, ainsi que de leurs installations industrielles et de leurs réseaux de transports, terrestres et portuaires. Pour faciliter « l’acceptation des populations locales », ils prévoient de baisser les factures d’électricité des communes qui accepteront l’installation sur leur sol les fameuses fermes éoliennes ou solaires. On sait combien l’argument peut porter, quand le prix du kWh connaît une inflation à trois chiffres. Circonvenir ainsi le consentement des populations locales… pour enlaidir des communes parmi les plus pauvres. Car il faut le dire, outre leur inefficience énergétique et leur bilan carbone médiocre (à titre d’exemple, 15 g de CO2 sont émis par kWh pour l’éolien en mer selon l’ADEME contre moins de 4 g pour le nucléaire), le scandale des énergies renouvelables, c’est la prise en otage des territoires : des paysages saturés d’éoliennes dont le marché engendre de véritables collusions locales où certains élus peu scrupuleux, avec l’assentiment d’agriculteurs auxquels on fait miroiter de bien trompeurs euros éoliens, acceptent d’en tirer profit. Pour aider les habitants, majoritairement hostiles comme le constate longuement un rapport du CESE de mars 2022, à accepter cette dénaturation de leur cadre de vie, on les paye en monnaie magique. On leur distribue d’infimes pourcents des profits –aussi colossaux qu’artificiels, car financés par des subventions publiques et par l’infernal mécanisme de l’ARENH. Eh bien nous voulons le dire avec force : tout le monde n’est pas à vendre et tout ne s’achète pas. Certaines choses n’ont pas de prix ; l’écrin naturel français en fait partie. La viabilité de nos paysages, le cadre de vie, le calme ressourçant des campagnes, l’horizon maritime à perte de vue, l’aspiration à la tranquillité et à une vie paisible, tout cela touche au bien immatériel qui n’est tout simplement pas accessoire dans le bien-être de nos concitoyens. Dans son rapport de mai 2017 sur les nuisances sanitaires des éoliennes terrestres, l’Académie de médecine reconnaît un syndrome éolien imputable aux nuisances sonores et visuelles, « avec pour corollaire la dépréciation immobilière, (qui) génèrent des sentiments de contrariété, d’irritation, de stress et toutes les conséquences psycho-somatiques qui en résultent ». La politique du gouvernement inspirée par un écologisme irrationnel Sur le plan technique, le gouvernement feint d’ignorer les difficultés qu’engendrent les énergies renouvelables. Le Conseil d’État, dans un avis du 22 septembre, a d’ailleurs souligné l’insuffisance de l’étude d’impact : « Absence d’état des lieux, de données précises, (…) ce qui, dans certains cas, semble accréditer l’idée que l’évolution proposée des textes repose sur des présupposés plus que sur des constats étayés. » L’intermittence des ENR doit être compensée par une source pilotable, que l’on arrête ou redémarre pour produire les kWh manquants. L’Allemagne a eu recours au gaz et au charbon, dont elle devait pourtant s’affranchir. Elle a aggravé sa dépendance aux approvisionnements. Le contexte l’illustre : pour s’affranchir du gaz russe, les pays de l’UE se tournent vers le gaz de schiste américain dont les techniques d’extraction sont interdites sur notre sol, ou vers l’Azerbaïdjan, en guerre contre l’Arménie, ou vers l’Algérie, qui peut exercer un chantage aux visas. L’effet de l’emprise au sol est délibérément ignoré. Couler le socle de chaque éolienne exige de détruire des terrains agricoles, des forêts et autres espaces naturels indispensables à la préservation du climat en tant que puits de carbone. Cela nuit à la biodiversité, aviaire et agraire. Enfin, ces moyens de production d’énergie nécessitent une grande quantité de matériaux (lithium, zirconium, cuivre…), dont l’extraction devient de plus en plus coûteuse et incertaine, et provenant de pays où les méthodes d’extraction sont polluantes et les conditions de travail inhumaines. Nous demandons que la raison l’emporte sur l’idéologie et, plutôt qu’une accélération des énergies renouvelables, que soit débattu un plan global de stratégie énergétique pour la France. Celui-ci s’appuierait sur la seule énergie décarbonée pilotable ayant fait ses preuves depuis plus de 50 ans : le nucléaire. Ainsi, tout doit être mis en œuvre pour renouveler et développer notre parc, notamment les réacteurs de 4ème génération (Astrid) dont les réserves en combustibles sur le territoire sont déjà quasi-illimitées. Toute décision prise aujourd’hui aura un impact considérable sur les générations futures : nous en serons témoins cet hiver. Une écologie responsable ne peut être en contradiction avec la réalité de la nature, ni avec l’immense sentiment majoritaire de la population. C’est ce que nous appelons, au Mouvement conservateur, l’écologie réelle. Lire l’article sur le site de Valeurs : https://www.valeursactuelles.com/societe/tribune-il-faut-accelerer-lecologie-reelle Merci à Nicolas Bay qui est venu avec moi pour visiter cette exploitation agricole en vallée de Chevreuse. Une rencontre très inspirante qui nous met au coeur des réalités de l'agriculture en France: du bon arbitrage entre les nécessités économiques et les enjeux environnementaux; des choix stratégiques entre la culture céréalière et l'élevage. Des rapports avec les territoires, l'état Français et même l'Europe. Très fière de notre agriculture en France qui sait s'adapter aux bouleversements de nos sociétés, mais également qui réussit et qui exporte !
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